UNE PROVOCATION DE PLUS !
25 mai 2024 - 12:48 - 1472vues
ENCORE DU GRAND N’IMPORTE QUOI !
C’est le magasine 20 minutes qui publie cette infos. Il s’agit de l’histoire d’un livre Espagnol aux allures de magazine pour enfants qui a suscité la polémique sur les réseaux sociaux, allant jusqu’à faire réagir de nombreuses personnalités et provoquer un dépôt de plainte d’une association chrétienne.
Intitulé El niño Jesus no odia à los mariquitas, que l’on pourrait traduire par « L’enfant Jésus ne déteste pas les tapettes », l’ouvrage porte sur sa couverture une illustration dans un style enfantin de Jésus sur sa croix, tenant un drapeau LGBT+ dans chaque main. A l’intérieur, on retrouve plusieurs « activités », ressemblant à des jeux pour enfant mais au contenu bien plus adulte.
Initiée en Espagne, la polémique n’a pas mis bien longtemps à arriver en France, où elle a été relayée par plusieurs comptes très suivis. Une publication cumulant plus de cent mille vues partage par exemple le visuel du livre, indiquant : « En Espagne, un magazine de jeux pour enfants montre Jesus sur la croix avec des drapeaux LGBT, et un jeu "très amusant" dans lequel il faut retrouver quel pénis est en train d’**culer le Petit garçon en bas de l’image. »
L’ampleur des réactions est internationale, avec notamment un tweet d’Elon Musk affirmant « C’est [le livre] de la démence », …
Selon son auteur, Julio A. Serrano (qui écrit parfois sous le pseudonyme Don Julio), il s’agit d’un ouvrage satirique pour les adultes, dont l’objectif est de dénoncer l’homophobie.
Pourquoi certains individus de la communauté LGBT ressentent-ils le besoin d'utiliser l'image du Christ comme cible de blasphème ? Est-ce une manière de dénoncer les souffrances et les discriminations subies historiquement par cette communauté au sein de certaines institutions religieuses ? Ou bien est-ce une forme de provocation visant à choquer et à susciter un débat sur la liberté d'expression et la sacralité des symboles religieux ? Peut-on interpréter ces actions comme un cri de désespoir face à une société qui les marginalise, ou s'agit-il simplement d'un rejet des valeurs et des dogmes perçus comme oppressifs ? Quelles sont les limites de la satire et de la critique lorsque celles-ci s'attaquent à des croyances profondément ancrées chez de nombreuses personnes ? Et finalement, ces actions contribuent-elles réellement à avancer la cause des droits LGBT, ou risquent-elles au contraire d'attiser des tensions et de provoquer davantage de division ?
Voilà quelques questions que nous sommes en droit de nous poser. A vrai dire, ça devient un peu laçant de supporter ces provocations à tout va ! -
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Le Meilleur de la Gospel Music …
Article original : Magazine 20 minutes
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